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Après s’être formée au théâtre, à la danse, au clown, au masque, au mouvement, à l’acrobatie et aux disciplines relatives à la commedia del Arte (Ecole internationale Jacques Lecoq) ; Christèle Pimenta se tourne vers le conte dans lequel sa parole libre et fougueuse a toute la place d’exister. Très rapidement, elle raconte dans de nombreux festivals de conte d’Afrique de l’Ouest. Elle y rencontre un public qui lui donnera l’envie d’engager une parole plus personnelle.

Elle fouille ensuite, explore différentes façons de dire, d’écouter, cherchant tant dans le fond que dans la forme, à atteindre sa parole.
Dans Presença, elle témoigne du petit village de montagne de son père. Souvenirs et imaginaires se mêlent en parole et musique avec la complicité de Chloé Lacan et de son accordéon. Ce premier spectacle tout public porté par le bouche à oreille, joué une centaine de fois, conforte Christèle dans l’idée que le conteur, aujourd’hui, peut aussi être un auteur.

Elle éprouve le besoin de rejoindre différents collectifs (le grand atelier de l’Abbaye de Royaumont, le labo de la maison du conte de Chevilly-Larue, l’atelier du Strapontin à Pont-Scorff) dans lesquels elle aiguise son regard, se perd, se trouve, glisse, rebondit…expérimente.

Christèle travaille par instinct, elle préfère laisser venir les mots, déborder les émotions, défiler les images sans savoir où l’histoire finira. C’est ainsi qu’elle rêve et écrit le personnage de Martha, en le laissant naître et grandir peu à peu sous nos yeux, en témoins privilégiés…

Forte de cette expérience, Christèle ressent la nécessité d’appliquer la même rigueur d’écriture pour le jeune public : des histoires qui interrogent, suscitent le débat, des histoires pas trop confortables.
Faire d’un spectacle familial un authentique moment de rencontre, la dirige avec Marien Tillet vers l’écriture de Je suis pas seul . Une histoire d’ami imaginaire qui s’adresse aux enfants dans ce qu’ils vivent et aux adultes dans ce qu’ils ont vécu.

Christèle raconte partout : dans les crèches, les écoles, les bibliothèques, les hôpitaux et les prisons ; les festivals, les centres culturels et les théâtres ; dedans, dehors, dans les bois ou au pied d’un château. Toujours dans un souci de recherche et de création, elle raconte avec des musiciens, des danseurs, des plasticiens et autres diseurs.

La vivacité et la malice de Christèle Pimenta sont des portes d’entrée sur son monde. Un monde poétique, qui interpelle… Ses récits sont à son image : tantôt joyeux et débridés, tantôt graves ou piquants. Elle passe d’un registre à un autre, tapant des pieds, frappant des mains pour changer de rythme, vivant les histoires qu’elle raconte.

Plus d’infos sur http://christelepimenta.wixsite.com/conteuse